OGM (Organismes Génétiquement Modifiés) : avantages et risques

Auteur Sandra Maribaux
Auteur : Sandra Maribaux, publié le 06/08/2014
Relu par le comité de rédaction

Qu'est ce type d'aliments ? Leurs points forts l'emportent-ils sur leurs points faibles ? Voici des pistes de réponse.

Avant toute chose, rappelons que les OGM sont des plantes ou animaux expérimentaux qui ont été conçus génétiquement dans un laboratoire avec l'ADN provenant d'autres plantes, animaux, bactéries, virus.

Les 2 principaux objectifs recherchés par cette modification sont : les producteurs de graines modifient leurs graines pour les rendre plus résistantes aux herbicides, les producteurs de graines modifient les plantes pour contenir des pesticides de manière intégrée.

Il y a un grand débat en cours actuellement au sujet de ces aliments génétiquement modifiés. Pour certains, l'intérêt pour une nourriture OGM est valide parce que les modifications permettent aux cultures de devenir résistantes à la sécheresse et aux infestations, permettant à plus de gens d'avoir des repas plus réguliers. Certaines recherches montrent même que le monde produit 17% plus de nourriture qu'il n'en a besoin !

D'autres voient les aliments génétiquement modifiés comme une proposition dangereuse. Des réactions allergiques à des lésions intestinales potentielles, beaucoup de gens veulent éviter les OGM car des études menées sur des animaux ont montré des changements dans la structure interne de la cellule, une croissance anormale de la tumeur, et fait observer des décès inattendus. Alors quels sont exactement les bienfaits et les inconvénients de ce type d'aliments ?


> Avantages supposés


1) Aide à la recherche médicale et à la vaccination
Les Organismes Génétiquement Modifiés ont vraisemblablement gagné leur place en matière de recherches médicales. La preuve, bon nombre de maladies sont traitées grâce à des médicaments à base de bactéries altérées au niveau des gènes. Tels sont les cas du diabète grâce à l'insuline ou encore des divers traitements à l'hormone de croissance ; sans oublier la première thérapie génique entreprise en avril 2000 en France et qui a permis de guérir de nombreux enfants victimes d'un déficit humanitaire important. De tels impacts positifs sur la santé poussent alors les chercheurs à exploiter de plus en plus ce filon des OGM.

Les médicaments et vaccins sont souvent coûteux à produire et exigent parfois des conditions particulières de conservation. Ils ne sont donc pas facilement disponibles dans les pays du tiers monde. Les chercheurs ont développé des vaccins comestibles qui seront intégrés dans les tomates et les pommes de terre. Ces vaccins sont beaucoup plus faciles à transporter, stocker et administrer que les vaccins traditionnels injectables. Pour le moment, ce type de vaccin comestible attend encore l'autorisation des différents gouvernements pour être inséré dans les gènes des plantes.

2) Enrichissement des aliments
De plus, l'impact de ces produits sur la santé est souvent expliqué selon les effets du riz doré. On a en effet constaté qu'il suffisait de réintroduire dans du riz émondé de la provitamine A - initialement présente dans la coque - pour traiter les troubles visuels importants.

Visiblement, des manipulations trans-génétiques effectuées sur tel ou tel produit naturel peuvent aider la population de tout un pays victime d'une insuffisance nutritionnelle. Et bien sûr, si elles donnaient naissance à une alimentation à la fois équilibrée, hypocalorique et meilleure en goût et en nutriments, ce serait une aubaine pour ceux qui suivent un régime d'amincissement.

3) Absence de problème de décomposition (en théorie)
En outre, les partisans de l'alimentation génétique pour des buts de santé ou de beauté affirment que les Organismes Génétiquement Modifiés se dégradent naturellement aux cours du processus de digestion. Les fruits et légumes frais dont les gènes ont été changés se détériorent de la même manière que les aliments traditionnels : mécaniquement grâce à la mastication et à la mixtion effectuée au niveau de l'estomac d'une part, et d'autre part chimiquement au contact des enzymes digestives.

Pour ce qui est des produits dérivés contenant des OGM tels que la farine, le sucre, les concentrés de tomate, etc. la dégradation peut même se faire durant la phase de production et de préparation, avant que le produit soit ingéré.

Conclusion : les molécules présentes dans tel ou tel aliment GM se transforment après ingurgitation en acides aminés, acides nucléiques et autres composés simples et ne sont plus fonctionnelles. Le principe de "l'équivalence substantielle" voit alors le jour.

D'après ce concept appuyé par l'OCDE depuis 1993 en effet, il est possible de quantifier les effets nocifs des OGM sur la santé de la même manière que ceux des aliments dits conventionnels. En d'autres termes, un produit génétiquement transformé détient les mêmes sécurités alimentaires que son homologue naturel à partir du moment où leur composition chimique est équivalente.

Cela étant, il ne s'agit pas encore d'une vérité générale compte tenu du fait que finalement, aucun test de survie des molécules transgéniques dans l'estomac ou dans l'appareil intestinal n'a été démontré irréfutable à ce jour. De plus, il persiste dans les aliments GM des substances ajoutées qui sont non présentes dans les nourritures conventionnelles d'origine. L'équivalence n'étant pas totalitaire, ces composés peuvent par conséquent présenter des risques toxicologiques et nutritionnels.

4) Créer des plantes plus résistantes aux mauvaises herbes, insectes nuisibles et autres maladies
Prenons l'exemple du maïs. Il s'agit de la céréale la plus importante et la plus cultivée dans les pays développés. Cependant, le maïs ne peut pas se reproduire sans aide humaine. Il est également vulnérable à de nombreux animaux nuisibles et maladies. Le maïs génétiquement modifié est quant à lui beaucoup plus résistant.

Les plantes et les animaux qui ont été modifiés au niveau des gènes peuvent devenir plus résistants aux maladies inattendues. Pensez-y comme un vaccin pour cette plante ou cet animal, à l'exception que le vaccin est codé ici dans la génétique au lieu de se trouver sous forme d'une piqûre que le système immunitaire doit gérer.

Un champ de maïs génétiquement modifié situé aux Etats-Unis


5) Amélioration de la qualité globale et du goût
Grâce à la modification des produits alimentaires, les arômes peuvent être améliorés. Les poivres peuvent devenir plus épicés ou sucrés. Le maïs peut devenir plus doux. Les saveurs difficiles à supporter peuvent devenir plus acceptables.

L'amélioration de la qualité de la nourriture est visible aussi au niveau de la durée de conservation. Une tomate, par exemple, peut être conçue pour rester fraîche plus longtemps, ce qui prolonge sa durée de vie dans le supermarché.

6) Plus d'avantages en matière de nutrition
Des vitamines et minéraux peuvent être ajoutés aux aliments OGM grâce à des modifications génétiques afin de fournir plus d'avantages nutritifs à ceux qui les mangent. Cela est particulièrement courant dans les pays qui n'ont pas toujours l'accès aux nutriments nécessaires.

7) Meilleur rendement
Une utilité avancée par les défenseurs d'une agriculture basée sur les aliments transformés génétiquement est qu'ils peuvent potentiellement permettre d'obtenir des cultures à rendement plus élevé, ce qui pourrait aider à nourrir plus de personnes dans les pays en développement.

8) Résistance aux mauvaises conditions météorologiques (froid, sécheresse) ou du sol (salinité)
Les plantes transformées génétiquement peuvent être conçues pour résister aux fluctuations climatiques et autres extrêmes. Cela signifie qu'elles peuvent fournir des rendements et une qualité suffisants en dépit d'une météo sévère, d'un mauvais temps. Cette résistance participe à accroître le rendement.

Par exemple, un gel inattendu peut détruire les plantes sensibles. Un gène antigel provenant des poissons d'eau froide a été introduit dans des plantes telles que le tabac et la pomme de terre. Avec ce gène antigel, ces plantes sont capables de tolérer des températures froides qui auraient normalement détruit les jeunes plantes non modifiées.

Il faut aussi noter une meilleure tolérance à la sécheresse ainsi qu'à la salinité. Un gène de la mangrove gris, Avicennia marina, a été génétiquement implanté dans des plantes de tabac, les rendant en mesure de tolérer le stress causé par la salinité du sol et de montrer une bonne tolérance à d'autres stress ioniques.

Au fur et à mesure que la population mondiale et la surface terrestre requise pour héberger les habitants augmentent, moins il y a de place pour les champs d'agriculture. Les fermiers doivent donc faire pousser leurs plantes dans des endroits auparavant impropres à la culture. Créer des plantes capables de résister à de longues périodes de sécheresse ou à une forte teneur en sel dans le sol et dans les eaux souterraines aidera les agriculteurs à cultiver des plantes dans des endroits autrefois inhospitaliers.

9) Coût de production moins élevé
Les OGM sont également cités comme plus économiques, malgré le coût initial plus élevé des semences. La raison est qu'ils réduisent le besoin de pesticides et d'herbicides, en plus de diminuer la main-d'oeuvre nécessaire pour faire pousser les plantes avec succès, ce qui devrait se traduire par une hausse des bénéfices.


> Inconvénients et risques sanitaires

Si la présence certifiée des dangers avec les Organismes Génétiquement Modifiés, tout comme leur absence absolue d'ailleurs, n'a pas été démontrée à ce jour, cela n'empêche pas que ces derniers aient des impacts réels sur la santé. En effet des études poussées, tels que les projets "Quality Of Life" (Qualité de Vie) menés par ENTRANSFOOD, ont notamment permis d'évaluer la sécurité alimentaire des OGM ainsi que leurs effets sur la santé et la beauté des consommateurs.

Diverses méthodologies ont été mises en place pour quantifier les risques de troubles métaboliques causés par les aliments et produits transgéniques pris dans leur ensemble puis individuellement. Les éléments pris en compte concernent entre autres les changements même minimes selon que le produit soit consommé en tant complément d'aliment dans un régime équilibré ou qu'il s'agisse d'une nourriture de base. De même, une comparaison qualitative entre le produit alimentaire OGM et celui conventionnel est effectuée en vue d'évaluer les implications nutritionnelles de l'aliment.

Il en résulte que les désavantages potentiels des Organismes Génétiquement Modifiés dépendent de deux facteurs : les molécules transgéniques et le consommateur final, que celui-ci détienne des critères physiologiques et morphologiques normaux ou qu'il s'agisse plutôt de femme allaitante ou enceinte, d'un enfant ou d'un nourrisson ou encore d'un victime de maladies chroniques.

Ainsi les impacts les plus préoccupants cités sont : la toxicité du produit, la résistance accrue aux antibiotiques ainsi que les effets allergisants.

1) Risques de toxicité
Des substances toxiques sont présentes dans la plupart des plantes que l'on consomme. Même les produits naturels jugés "sains" sont toxiques, et il semble exagéré de parler de toxicité en matière d'aliments OGM. D'autant qu'il soit rare que le gène introduit soit toxique étant donné qu'il soit destiné à un produit alimentaire.

Toutefois étant d'une teneur négligeable dans les plantes, ces substances dites "toxiques" n'ont pas d'impact nocif prouvé sur la santé. En revanche, même si l'aliment "génétiquement modifié" ingéré ne produit pas en lui-même des substances toxiques, il se peut que le processus d'insertion du gène vienne à perturber ou à modifier le fonctionnement naturel des plantes et risque d'augmenter le taux de toxicité de celles-ci. En outre, les plantes OGM ont la particularité de produire leur propre insecticide dit "protéique", ce qui pourrait entraîner dans une certaine mesure des problèmes de santé liés à une toxicité accrue.

2) Résistance aux antibiotiques
Lors d'une introduction de gène dans une plante, les bio-technologistes utilisent systématiquement des molécules transgéniques résistants aux antibiotiques comme marqueurs. Ce processus est nécessaire, car il permet d'identifier l'intégration ou non du nouveau gène dans le génome.

Si la plante survit, cela signifie qu'elle a bien intégré le gène de résistance aux antibiotiques. Or à partir du moment où l'on consomme le produit modifié au niveau des gènes, les risques pour que les bactéries du système digestif adoptent ce gène sont plus importants. Cette pratique est alors à éviter autant que possible pour protéger le consommateur.

3) Effets allergisants
Les crises d'allergie ne sont pas des cas rares. En effet, les allergies alimentaires touchent près de 2 % des adultes et 8 % des enfants. Les réactions allergiques peuvent se manifester dès lors qu'une protéine inoffensive sur le principe vienne stimuler le système immunitaire.

L'introduction de nouvelles molécules dans un aliment peut alors provoquer une allergie chez certains individus, qu'elles proviennent d'une substance connue comme étant allergisante ou d'une protéine jusqu'alors inconnue de la chaîne alimentaire.

Les complications liées par le fait que des produits OGM ingérés ou utilisés par voie externe induisent une réaction allergique ne sont pas négligeables (et diverses études l'ont montré). Cela a par ailleurs incité de nombreuses entreprises de biotechnologie, notamment américaines, à ne pas poursuivre leur recherche pour la sécurité du public.

En effet, certains des gènes utilisés dans la technologie des OGM pourraient être pris à partir d'un aliment qui provoque des allergies chez certaines personnes. L'insertion de ce gène dans un autre organisme peut amener l'organisme hôte à exprimer l'allergène en tant que caractère. Alternativement, un nouvel allergène pourrait être produit lorsque les gènes sont mélangés à différentes espèces.

Ainsi, si quelqu'un développe une allergie au soja à cause des modifications génétiques de cette plante, alors s'il y a un bétail qui mange aussi ce soja (dont les gènes ont été transformés), cette personne aurait une forte probabilité à développer une réaction allergique en mangeant de la viande d'animaux provenant de cet élevage.

4) Dégâts environnementaux
En cultivant des plantes ou en élevant du bétail dans des conditions environnementales qui en temps normal ne permettent pas cette culture ou cet élevage, il est possible d'endommager irrémédiablement cet environnement.

Cela arrive souvent avec les métissages OGM. Les mauvaises herbes, par exemple, qui peuvent être croisées avec des plantes génétiquement altérées peuvent devenir plus résistantes aux herbicides, d'où la nécessité d'intensifier les efforts d'OGM (pour lutter contre ces mauvaises herbes hybrides).

5) Impact négatif sur l'écosystème
Un autre inconvénient potentiel de la technologie des OGM est que d'autres organismes de l'écosystème pourraient être affectés, ce qui conduirait à un niveau inférieur de la biodiversité.

En effet, en enlevant un parasite qui nuit à la récolte, vous pourriez être en train d'enlever une source de nourriture pour un autre animal. En outre, les cultures génétiquement modifiées pourraient s'avérer toxiques pour divers animaux/organismes dans l'environnement, entraînant une diminution du nombre (voire une extinction) de cet animal/organisme.

6) Réduction de l'efficacité des pesticides intégrés
Tout comme certaines populations de moustiques ont développé une résistance au pesticide DDT (désormais interdit), de nombreux experts craignent que les insectes nuisibles deviennent résistants aux cultures qui ont été transformées au niveau des gènes afin d'intégrer leurs propres pesticides.

7) Absence de valeur ajoutée déterminante
Les aliments génétiquement modifiés proviennent de plantes qui prennent autant de temps pour mûrir et qui demandent autant d'efforts pour pousser, ce qui signifie qu'il n'y a pas de valeur ajoutée réelle à obtenir des aliments OGM par rapport aux aliments "normaux" (en dehors d'une hausse de bénéfice potentielle permise par un meilleur rendement et une meilleure résistance).

8) Risque supérieur de maladie ?
Étant donné que certains aliments altérés génétiquement le sont en utilisant des bactéries et des virus, l'émergence de nouvelles maladies n'est pas impossible. La menace pour la santé humaine est un aspect préoccupant de la technologie OGM et a reçu beaucoup de débat.

9) Contamination des cultures "normales"
La contamination est un risque très réel en termes de cultures génétiquement modifiées. Ce type de cultures peut contaminer les cultures voisines (notamment les champs de cultures bio) relativement facilement. In extenso, le pollen de plantes modifiées peut se répandre et infecter d'autres plantes. Une fois que vous libérez ce genre de choses dans la nature, il est très difficile de contrôler où il va (à cause de l'imprévisibilité des vents).


> Est-ce que les bienfaits l'emportent sur les effets néfastes ?

A quoi bon évaluer les vertus et les soucis des aliments génétiquement modifiés ? La réponse à cette question est : les avantages doivent l'emporter sur les risques quand il s'agit d'une production de masse, sinon il n'y a pas lieu d'utiliser des OGM.

Dans certaines régions du monde, avoir accès aux aliments OGM peut faire sens parce que les ressources y sont minces et que les gens sont en train de mourir de faim là-bas.

Dans d'autres domaines, cependant, les risques pourraient bien l'emporter sur les avantages. Rappelons qu'aucune étude approfondie n'a pu démontrer l'innocuité des OGM. En outre, les conséquences à long terme des aliments génétiquement transformés sur notre santé et sur notre environnement n'ont pas encore été investiguées de façon adéquate.


> Le saviez-vous ?


  • 93% du soja, 93% du coton, 86% du maïs, 90% du colza cultivés aux Etats-Unis sont désormais des aliments génétiquement transformés. Les Etats-Unis et le Canada n'obligent pas les fabricants agro-alimentaires à mentionner la présence d'OGM sur l'étiquette de leurs produits. Dans plus de 40 pays développés (y compris l'Australie, le Japon et tous les pays de l'Union européenne), il y a des restrictions significatives voire des interdictions pures et simples de produire des OGM parce qu'ils ne sont pas considérés comme "certifiés sûrs".

  • Les autorités gouvernementales des Etats-Unis pensent que les OGM ne posent pas de dangers à la santé et présentent davantage de bienfaits que de risques.

  • Des ingrédients issus d'aliments génétiquement altérés sont présents dans 80% de nourritures préemballées en vente aux Etats-Unis. Les OGM sont également ajoutés aux nourritures transformés en vente dans ce pays d'Amérique, sont concernés les huiles, les édulcorants et les protéines de soja, ainsi que dans des choses comme les acides aminés, l'aspartame, la vitamine C, des arômes (naturels et artificiels), les maltodextrines, etc. Les sodas, les céréales de petit-déjeuner, les chips, certaines nourritures pour bébés, etc. en contiennent aux Etats-Unis.

  • Selon une étude américaine, seuls 52% des Américains se rendent compte que des nourritures altérées au niveau génique sont en vente dans leur pays. Seuls 26% croient savoir qu'ils ont déjà mangé des OGM.

  • Quant à l'Union européenne, elle est beaucoup plus sceptique et pense que leurs inconvénients l'emportent sur leurs avantages.

    Actuellement, l'Union européenne autorise un certain nombre de produits à l'importation (directe ou indirecte) et à la consommation (par les humains et d'autres animaux). Les pays de l'Union européenne autorisent aussi quelques produits OGM à la culture.

  • En principe, la culture de ce type d'aliments est donc autorisée en France, mais n'est pas pratiquée vue une interdiction nationale. A l'heure actuelle, aucune plante OGM n'est cultivée en France dans un objectif commercial.

  • Par ailleurs, une loi interdit explicitement la culture de maïs transgénique en France. Elle a été adoptée par le Parlement le 15/04/2014 puis par le Sénat le 05/05/2014 avant d'être jugée conforme par le Conseil Constitutionnel.

  • Les produits biologiques commercialisés dans les pays européens ont le droit d'intégrer des résidus d'OGM sans mettre une étiquette indiquant leur présence, selon un règlement européen qui entré en vigueur depuis le 01/01/2009.


> L'avis de RegimesMaigrir.com

Les aliments génétiquement modifiés ont le potentiel de résoudre un grande partie des problèmes de famine et de malnutrition dans le monde, d'aider à protéger et préserver l'environnement en augmentant le rendement et en réduisant la dépendance aux pesticides et herbicides chimiques.

Pourtant, il y a de nombreux défis à relever pour les gouvernements, en particulier dans le domaine des essais de sécurité, de la réglementation, de la politique internationale et de l'étiquetage des aliments génétiquement modifiés.

Beaucoup de gens pensent que le génie génétique est la tendance inévitable du futur, et que nous ne pouvons pas nous permettre d'ignorer une technologie qui a d'énormes avantages potentiels. Toutefois, nous devons procéder avec prudence pour éviter de causer des dommages involontaires à la santé humaine et à l'environnement en raison de notre enthousiasme pour cette biotechnologie puissante.

La prudence des états membres de l'Union européenne ainsi que d'autres pays développés du monde est logique vue l'absence d'études prouvant l'innocuité à long terme des organismes génétiquement modifiés pour la santé animale en général et pour la santé humaine en particulier.


Où en êtes-vous sur les aliments transformés au niveau de leurs gènes ? Les consommez-vous sans vous poser de questions ou cherchez-vous à tout prix à les fuir ? Si vous avez aimé cet article, merci de le recommander sur Facebook, de le tweeter, de lui donner un vote +1 sur Google Plus.
Photo portrait de l'auteur Sandra Maribaux
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