50% des françaises et 66% des français sont trop gros

Auteur Sandra Maribaux
Auteur : Sandra Maribaux, publié le 11/06/2008
Relu par le comité de rédaction

L'obésité touche la France aussi, pays reconnu au plan mondial pour sa bonne cuisine.

Une nouvelle enquête sur la population française – menée entre 2005 et 2007 dans trois régions françaises (dans les départements du Bas-Rhin et de la Haute-Garonne et dans la communauté urbaine de Lille) - révèle hier 10/06 l’augmentation des statistiques du surpoids : 2 hommes sur 3 et 1 femme sur 2, âgé entre 35 et 74 ans seraient en surcharge pondérale (soit en surpoids (IMC supérieur ou égal à 25) soit obèses (IMC supérieur ou égal à 30)).

L’enquête s’appelle Mona Lisa (MOnitoring NAtionaL du rISque Artériel). Elle visait à évaluer l'évolution des facteurs de risque cardiovasculaire (obésité, tabac, diabète..). Elle a permis de constater que 20,6% des hommes et 20,8% des femmes en France étaient obèses (leurs taille et poids ont été mesurés). Elle a étudié 4 800 sujets âgés de 35 à 74 ans. L’enquête montre des dissemblances géographiques déjà relevées auparavant, les Lillois sont plus touchés par l’obésité ou le surpoids que les Toulousains.

Philippe Amouyel, directeur de l'Institut Pasteur de Lille (l’institut qui a mené l’enquête, en collaboration avec l’Université Louis Pasteur de Strasbourg et l'Inserm de Toulouse, en partenariat avec les laboratoires Pfizer), s’alarme de ces chiffres. Il appréhende "une sous-estimation" des chiffres de référence de l'obésité en France.
Quelques uns de ces chiffres de référence reposaient sur l'étude Obepi (réalisée par déclaration téléphonique) qui estimait en 2006 la part des adultes en surpoids à 30% et celle des adultes obèses à 12,4% en France. Deux autres études publiées récemment montraient en 2006-2007 la présence d’une obésité de 17% et d’un surpoids de 32,4% chez les adultes français.

A propos du traitement du surplus de cholestérol, "on est très loin du compte", a averti le cardiologue Jean Ferrières (Inserm, Toulouse). A peine 50% des patients qui devraient se soigner sur le plan cardiovasculaire suivent un traitement.

Nous vous rappelons que le régime Ornish reste celui le plus apprécié par les docteurs pour soigner les troubles cardiovasculaires et que le régime Scarsdale (entre autres) permet d'abaisser son taux de cholestérol.

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Photo portrait de l'auteur Sandra Maribaux
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