Diététicienne : suivre les conseils des diététiciens pour maigrir

Auteur Sandra Maribaux
Auteur : Sandra Maribaux, publié le 03/08/2013
Relu par le comité de rédaction

Voici des informations sur le métier de la diététicienne, ainsi que 14 conseils souvent donnés par les diététiciens pour aider à maigrir.

Quand nous évoquons la perte de poids, bien souvent nous pensons à la privation de nourriture. Nous nous interdisons de tout ou presque, de peur de prendre des calories supplémentaires (sous-entendu inutiles) et la frustration nous gagne.

Toutefois, les professionnels de la nutrition et de l'équilibre alimentaire que sont les diététiciens estiment que de telles mesures ne correspondent qu'à une infime partie des solutions servant à affiner la silhouette puis à stabiliser le poids.


> Présentation générale

La diététicienne est une spécialiste (du secteur paramédical) de l'équilibrage alimentaire. Elle saura préparer des programmes minceur spécifiques à son client (tenant compte donc de son âge, de son style de vie, de ses goûts, de son état de forme, etc.) s'il veut perdre du poids. Mais si à l'inverse son client souhaitait grossir, elle peut aussi élaborer des menus sur mesure pour lui.

Les diététiciens peuvent avoir un statut de fonctionnaire, libéral ou salarié. En France, sur 100 personnes qui exercent ce métier, environ 60 sont salariés (travaillant dans des établissements de santé et de soin public/privé), 25 se trouvent en cabinet libéral et 15 exercent leur fonction dans la restauration collective ou dans l'industrie agroalimentaire.

Les qualités requises pour cette profession sont : le sens du contact, la patience et le tact (pour que ses clients acceptent de changer leurs habitudes alimentaires), la maîtrise de la communication, la volonté d'être utile à la société, la vocation de soigner, la capacité à trouver des solutions économes (pour ne pas grever les budgets d'alimentation des clients).

En 2013, il y a un peu plus de 6 000 diététiciens travaillant en France (et 100 000 dans le monde hors Chine, Amérique du Sud et Afrique). Beaucoup d'entre eux sont non seulement installés en cabinet libéral mais exercent aussi une seconde activité (consultant en nutrition et en hygiène alimentaire par exemple).

Les diététiciens possèdent en général un BTS diététique ou un DUT génie biologique option diététique. Ces 2 diplômes s'obtiennent au bout de deux années d'étude après un bac S (scientifique), ST2S (sciences et technologies de la santé et du social), STL (sciences et technologie de laboratoire) option biochimie - génie biologique, ou SMS (sciences médico-sociales).

A titre de comparaison, les nutritionnistes sont des médecins qui sortent de 6 années d'étude à la faculté de médecine, suivies par 5 ou 6 autres années à l'internat de spécialité (endocrino-diabéto) débouchant sur le diplôme de praticien spécialiste ou le doctorat d'université en nutrition. En tout, un nutritionniste aura fait 11 ou 12 années d'étude après le bac.


> Comment travaille une diététicienne ?

Elle a pour rôle d'apprendre l'hygiène alimentaire à ses clients, de les pousser à consommer des nourritures équilibrées (sans excès ni manque, avec une prise en compte de toutes les familles d'aliments, apportant suffisamment de macronutriments et de micronutriments) sans pour autant sacrifier les plaisirs de la table.

Cette spécialiste de la nutrition concocte des menus adaptés aux attentes, à la pratique alimentaire et au mode de vie du client (tenant compte par exemple de ses médications actuelles, ou de ses allergies alimentaires). Elle créera une variété de menus qui satisferont les besoins journaliers de l'organisme en macronutriments (protéines, glucides, lipides) et en micronutriments (vitamines, minéraux, etc.).

Quand les diététiciens travaillent dans la fonction publique (que ce soit dans l'industrie ou dans la restauration collective) ils contrôlent notamment les préparations de plats. Leur rôle est alors de faire respecter la législation dans le domaine de l'alimentation (afin d'empêcher entre autres les fautes qui augmentent le risque d'intoxication alimentaire). Ils informent et éduquent aussi le personnel soignant ou hôtelier.

En cabinet libéral, soit la clientèle du diététicien est envoyée par les médecins traitant soit elle vient spontanément (ayant trouvé l'adresse de son cabinet sur Internet ou dans les annuaires professionnels). Si le patient envoyé souffre d'une maladie qui requiert une alimentation spéciale (obésité, diabète, maladie cardiovasculaire, hépatite, TCA, etc.), il recevra des soins nutritionnels adaptés.


> Un exemple concret

Voici un exemple qui vous montrera comment travaille une diététicienne libérale.

Imaginons qu'une cliente vient la voir car elle veut arrêter de fumer sans pour autant prendre du poids. Les deux parties font ensemble un bilan médical et alimentaire, calculent les consommations et dépenses d'énergie (entrées et sorties de calories).

Ensuite, la diététicienne propose des lignes directrices à sa cliente pour ne pas grossir. Elle lui recommande avec un bon sens communicatif (pour qu'elle ne se braque pas devant des instructions trop autoritaires) un programme de rééquilibrage nutritionnel. La cliente rentre chez elle et applique les directives (en suivant le programme alimentaire qui lui a été proposé).

Lors des rendez-vous fixés d'un commun accord, les deux parties pourront s'échanger des informations qui permettent d'ajuster (si besoin) le programme de rééducation nutritionnelle proposé initialement. Elles se voient durant trois mois en moyenne.

Entre la première visite chez la diététicienne et la dernière, beaucoup d'évolutions psychologiques auront été observées chez la cliente. Cette dernière est accompagnée dans sa tentative d'arrêter le tabac sans prendre du poids sur toute cette période. Cela fait beaucoup de bien psychologiquement d'être soutenue par une professionnelle qui ne manque pas de tact, et généralement, la cliente atteindra son objectif.

La diététicienne peut aider les clients à maigrir en leur faisant comprendre ce qu'est l'équilibre alimentaire


> Remboursement par la Sécurité sociale ou la mutuelle

Le diététicien n'exerce pas la même fonction qu'un médecin nutritionniste (qui peut prescrire des produits médicamenteux ou examens médicaux). Les diététiciens ne font que guider les clients, mais ne les "soignent" pas (comme le font les médecins nutritionnistes).

La consultation d'une diététicienne n'est donc pas remboursée par la Sécurité sociale. Elle peut l'être par votre mutuelle si vous avez un contrat de haut de gamme et/ou si celle-ci tente de prévenir le surpoids et l'obésité (sources de diverses maladies).

Comparez donc les différentes mutuelles pour voir laquelle peut vous proposer ce type de remboursement.


> Suivre les conseils de ces spécialistes pour retrouver la ligne

RegimesMaigrir.com vous liste les préconisations souvent prodiguées par les diététiciennes pour aider à maigrir durablement et efficacement :

1) Perdre du poids sans régime, une option à envisager
Ce ne sont pas tous ceux qui suivent un régime qui pourront mincir. Il existe en effet des personnes qui ne réussiront JAMAIS à maintenir les mêmes chiffres sur leurs balances longtemps, simplement parce que ce qui s'y affiche n'est pas leur poids de forme. Elles pourront maigrir certes, mais elles auront du mal à tenir bien longtemps.

Alors, avant d'entamer un plan minceur quelconque, il faut que vous analysiez si vous avez réellement des kilos superflus à perdre. Autrement votre régime minceur n'aura aucun intérêt, car vous retrouverez assez rapidement votre poids d'origine, d'autant que vous vous astreignez à des mesures qui finalement ne vous serviront à rien.

Mais que faire si vous avez vraiment un poids en excès ? Une diététicienne consciencieuse vous rappellera qu'un programme d'amincissement ne signifie pas systématiquement régime. En effet, il suffit parfois de ne pas manger plus que l'on ne devrait pour avoir une silhouette fine. L'idée n'est donc pas de vous interdire certains aliments, mais plutôt de manger à satiété.

Cela veut dire que si vous n'avez plus faim, ne vous forcez surtout pas à continuer de manger. Certes, il faut manger équilibré, mais cela ne veut pas dire finir tous les plats présentés dans vos recettes minceur. En revanche, si vous adoptez de bonnes habitudes alimentaires, perdre du poids devient une évidence.


2) Quand la quantité prime sur la qualité
On se le répète assez souvent : il faut miser sur la qualité de nos plats pour maigrir. Or à force d'ingurgiter des légumes verts et des fruits, on oublie que manger est avant tout un acte naturel et plaisant !

Les diététiciennes ne s'y trompent pas en affirmant que persister à manger intelligemment (ou à consommer sainement de manière obsessionnelle) provoque la frustration. Elles vous conseilleront alors de manger de tout sans privation, mais en quantités moindres et surtout de façon plus équilibrée.

En effet, on aura du mal à ne pas succomber aux tablettes de chocolat et autres sucreries aussitôt que le stress, la déprime ou la fatigue font surface. Cependant, pour y faire face, l'idéal consiste à privilégier les sensations nutritionnelles et non pas à se limiter à compter les calories absorbées. D'ailleurs, un régime très restrictif n'aura d'effet que de vous inciter à manger doublement.


3) Ne pas privilégier certains aliments au détriment d'autres
Votre diététicienne vous rappellera que les glucides ne sont pas à prohiber. Sans eux, vous manquerez d'énergie dans vos activités quotidiennes. A moins de vous évanouir dans la rue, vous serez alors obligé de consommer des aliments qui vous feront gagner plus de poids que prévu, simplement parce que vous avez éliminé de vos repas pâtes et céréales !

De même, un peu de matière grasse par jour est obligatoire pour avoir une peau douce et saine, en plus de ses effets avantageux sur votre métabolisme et sur l'assimilation des vitamines liposolubles. Il est conseillé d'en prendre l'équivalent d'une cuillerée d'huile par repas pour pouvoir assurer les besoins quotidiens en lipides.

Si vous misez uniquement sur les aliments qui font perdre du poids, vous finirez par les manger sans y trouver plaisir, à tel point que vous aurez envie de consommer d'autres plats supplémentaires pour se sentir rassasié. Dans le cas inverse, si vous vous abstenez de manger tel ou tel aliment pour la simple raison qu'il est à l'origine de la surcharge pondérale : à partir du moment où vous allez craquer, vous les consommerez en grande quantité car vous en aurez trop envie.

Dans les deux cas, stigmatiser les nourritures n'aura alors d'autres effets que de vous faire grossir rapidement.


4) Maigrir ou grossir, une question de point de vue
Tout est dans la tête : mincir comme grossir. Beaucoup de diététiciens aiment répéter ce credo à leurs clients. Par conséquent, il est capital de prendre conscience de ce que vous mangez, mais aussi de pouvoir apprécier chacune des bouchées pour amaigrir de façon durable.

Bien souvent, les diètes n'ont d'autres effets que de vous culpabiliser sur ce que vous mangez. En vous forçant à vous empiffrer avec tel ou tel aliment compte tenu de sa faible teneur calorique par exemple, vous ne prendrez certainement pas plaisir à vos repas. Les spécialistes de la nutrition conseillent donc de ne pas "vous priver de la vraie vie" juste parce que vous avez quelques kilos à perdre.

En outre, si ce que l'on mange affecte notre état psychologique, notre regard sur nous-même détient aussi des effets positifs ou non sur notre poids. C'est pourquoi les bonnes diététiciennes recommanderont à ceux et à celles en situation de surpoids de garder leur estime de soi.

En ayant une confiance en vous, vous comprendrez que le surpoids n'est pas un handicap. Pour maigrir, votre corps a besoin d'être chouchouté. Soyez donc bienveillants à son égard. Il vous serait plus facile de vous en débarrasser si vous ne vous focalisiez pas sur vos rondeurs.


5) Rester réaliste, pour mincir efficacement
L'erreur à ne pas commettre est de vous imposer des objectifs que vous ne pourrez jamais atteindre. En consultant une diététicienne, vous serez incités à ne pas miser sur les régimes mono-diètes qui, en plus de déséquilibrer l'alimentation, peuvent devenir dangereux pour votre santé.

Bien des experts en diététique inviteront les personnes qui se trouvent en surpoids de respecter un mode de vie alimentaire sain et équilibré, au lieu d'un régime protéiné garantissant un résultat minceur rapide !

Cela suppose le fait de boire beaucoup d'eau afin d'éliminer les toxines et surtout de manger correctement selon l'intensité de votre faim. Vous ne vous imposez rien, et vous ne bouleversez pas votre mode de vie pour autant. Et rappelez-vous qu'il n'y a pas de délai au-delà duquel votre programme minceur n'est plus d'actualité.

Le tout est de vous sentir bien dans votre peau quoi qu'il advienne pour maigrir efficacement.


6) Ne pas miser sur les édulcorants artificiels
Dans les décennies où ces succédanés "sans calories" au sucre sont disponibles, les taux d'obésité ont continué à s'élever de façon alarmante. De plus, des études menées sur des animaux de laboratoire indiquent que les édulcorants artificiels peuvent endommager la capacité naturelle du corps à réguler l'apport calorique.

Une diététicienne expérimentée pourrait bien vous conseiller de ne pas faire une confiance aveugle aux édulcorants artificiels en les mettant à tout va dans vos plats car ils peuvent en quelque sorte entretenir l'addiction au sucre. En fait, le conseil qu'elle donnerait serait surtout d'abandonner le soda (même la version estampillée "light" ou "diet").

En effet, statistiquement, le risque d'obésité est accru avec chaque portion quotidienne de soda diet, même plus que pour les buveurs de soda "normal" (non allégé en calories).


7) Manger plus de graisse
Cela peut sembler paradoxal, mais consommer des acides gras peut vous aider à rester minces, tant que vous sélectionnez les "bonnes graisses".

La majorité des diététiciens vous dira que 35% de vos calories consommées quotidiennement devraient provenir des lipides. Toutefois, ils vous persuaderont de chercher des matières grasses d'origine végétale (comme l'huile d'olive vierge extra, les avocats, les graines et d'autres beurres de noix naturelles).

Des études montrent que des graisses d'origine animale (comme celles qui se trouvent dans les fromages à base de lait entier et les viandes grasses) ont tendance à outrepasser le mécanisme de satiété de votre corps, les signaux "J'ai assez mangé". mais les graisses d'origine végétale aident à augmenter la satiété afin de réguler votre appétit et de mieux vous satisfaire.

Intégrer les bonnes graisses à un repas peut aussi améliorer l'absorption d'antioxydants de 10 fois voire plus.


8) Arômatiser vos plats
En consultant une diététicienne, vous pourriez bien l'entendre vous suggérer d'utiliser des assaisonnements naturels comme les herbes et les épices pour parfumer tous les repas.

En plus de leurs vertus pour la santé du cœur et contre le vieillissement, des études ont montré que les herbes et épices : améliorent la satiété (afin que vous restiez rassasiés plus longtemps), augmentent le métabolisme (pour vous aider à brûler plus de kcal), vous aident à garder la ligne même quand vous ne mangez pas moins de calories grâce à leur haute teneur antioxydante (selon les conclusions d'une étude réalisée par l'Université de Floride, Etats-Unis).

Les herbes et épices sont également d'énormes réserves d'antioxydants. Ainsi, une cuillère à café de cannelle contient autant d'antioxydants que 75 grammes de myrtilles, et une demie-cuillère à café d'origan séché offre la même capacité antioxydante que 100 g de patates douces cuites avec la peau.


9) Manger comme un herbivore à temps partiel
Votre diététicienne pourrait vous préconiser de consommer au moins 5 repas à base de substances végétales par semaine si vous êtes omnivore (en utilisant des haricots, des lentilles, ou du tofu bio en tant que protéine).

Bien qu'au moins 60% des adultes (âgés de 20 ans ou plus) vivant dans les pays occidentaux souffrent de surcharge pondérale ou d'obésité, cette prévalence n'est que de 0 à 6% (selon les pays) chez les adultes végétariens ou végétaliens. De plus, le poids corporel moyen des végétariens (masculins ou féminins) est entre 3% et 20% inférieur à celui des omnivores.

Des études ont également trouvé une combustion calorique calorique accrue après les repas de type végétalien. Cela signifie que les aliments à base de plantes sont utilisés de façon plus efficace en tant que combustible pour le corps, au lieu d'être stockés sous forme de graisse.


10) Boire de l'eau pour aider la perte de poids
Les diététiciens se plairont à vous demander de boire suffisamment tous les jours, plus précisément avant de vous asseoir à table. Ils pourraient s'appuyer sur les résultats d'une étude clinique récente, où les chercheurs ont trouvé que boire 2 verres de 25 cl d'eau avant chaque repas avait aidé les participants à perdre davantage de poids.

Des recherches scientifiques antérieures, des mêmes auteurs, avaient conclu que quand les personnes d'âge mûr et les personnes âgées buvaient 2 grands verres d'eau juste avant de prendre un repas, elles mangeaient entre 75 et 90 calories de moins.

La nouvelle étude concernait quant à elle 48 adultes âgés entre 55 et 75 ans, qui étaient divisés en 2 groupes. Le premier groupe buvait 2 grands verres d'eau avant les repas. Le second ne le faisait pas. Les deux groupes suivaient le même régime hypocalorique pendant 12 semaines.

A la fin de l'étude, le premier groupe (qui buvait plus d'eau) avait perdu environ 7 kilogrammes, contre 5 kilos pour le second groupe.

Les chercheurs ne sont pas totalement catégoriques sur la manière dont le surplus d'eau fonctionne, mais si remplir l'estomac d'un peu d'eau vous fait manger 100 calories de moins par jour, cela pourrait suffire pour perdre 4,5 kg au bout d'une année.

Et si l'excédent de liquide corrige une légère déshydratation, il peut alors stimuler le métabolisme, car l'eau reste un élément essentiel dans la combustion calorique.


11) La présentation visuelle de l'assiette joue un petit rôle
Certaines diététiciennes vous diraient que nous mangeons avec nos yeux aussi bien qu'avec notre estomac, alors les plats qui sont esthétiquement appétissants ont tendance à nous satisfaire davantage et à nous faire sentir plus spéciaux. Vous ne perdez donc rien à préparer de belles assiettes.

Par exemple, mettez par couches dans un joli verre : du yaourt, des fruits de saison, des flocons d'avoine grillés, des amandes en tranches et un brin de menthe fraîche en garnitures.

Ou utilisez un couteau éplucheur pour créer de longs rubans de carottes ou de courgettes, qui peuvent être courbés ou mis en couches pour garnir vos salades ou entrées.

Vous pouvez aussi essayer de mélanger les légumes cuits à la vapeur aux pouvrons rouges rôtis, ou à du pesto de tomates séchées, pour ajouter de la couleur, et servir sur un lit de légumes verts (des baby épinards notamment).

Essayez d'intégrer au moins 4 couleurs différentes à chacun de vos repas (les Smarties ne comptent pas). Vous maximiserez ainsi vos chances de consommer assez de micronutriments essentiels.


12) Consommer plus de fibres
Il s'agit d'un conseil couramment entendu dans les cabinets de diététiciens, et c'est logique. Une étude américaine a montré que pour chaque gramme de fibre que nous mangeons, nous éliminons environ 7 calories. Cela veut dire que si vous mangez 30 grammes de fibres par jour, vous allez "annuler" en quelque sorte 210 calories, une économie qui pourrait se traduire par une perte de 9 kilos sur une année.

Une étude brésilienne a trouvé que sur une période de 6 mois, chaque gramme de fibre supplémentaire donnait lieu à 110 g de poids perdu. Plutôt que de consommer des nourritures transformées enrichies en fibres, préférez des aliments qui sont richement fibreux de façon naturelle, comme : les fruits et les légumes, surtout ceux qui ont une peau comestible et/ou des graines ou une tige dure, des haricots et des lentilles, et des grains entiers (y compris les flocons d'avoine, le riz brun et le riz sauvage, le quinoa, etc.). Découvrez par la même occasion les bienfaits du quinoa en cliquant ici.


13) Ne pas trop espacer les repas et manger à l'heure fixe
Une étude récente a trouvé que parmi les gens qui travaillent 40 heures par semaine, une attente de 8 heures entre deux repas a augmenté de 40% la consommation calorique. Plus les gens attendaient longtemps, plus ils surconsommaient lors du repas suivant, et plus ils choisissaient des aliments de qualité inférieure, moins nutritifs.

Il ne serait donc pas étonnant de voir les diététiciens vous conseiller de manger lors des mêmes heures chaque jour (cela peut vous rappeler le régime chrononutrition du Dr Delabos). Par exemple, il est recommandé de prendre le petit-déjeuner dans les 60 minutes qui suivent le réveil, puis le repas suivant 3 à 5 heures plus tard.

Vous pouvez entraîner votre corps pour qu'il s'attend à prendre des repas à ces moments de la journée. Cela stabilisera votre appétence, alors vous risquerez moins de trop manger par rebond plus tard. Prendre davantage de petits repas, pris à l'heure fixe tous les jours, gardera votre métabolisme constant toute la journée.


14) Ne pas oublier les protéines
Incluez une ou deux portions de protéine à chaque repas pour aider à réduire la faim et éviter les grignotages entre le petit-déjeuner, déjeuner et dîner.

Prenez vraiment des protéines à tous les repas et encas. Vous pouvez essayer le petit lait, le soja, les blancs d'œuf dans des milkshakes en collation. Vous pouvez compléter les protéines maigres (comme le fromage blanc, les haricots et la dinde) par des légumes, soupes épaisses et salades pour préparer des plats rassasiants et pauvres en calories.


> Le saviez-vous ?

1) Ce métier est né au début des années 1900 au Canada, dans les années 1920 aux Etats-Unis et au Japon, dans les années 1930 en Grande-Bretagne et en Allemagne, en 1935 aux Pays-Bas.

2) Si la formation à ce métier dure 2 ans et 2 400 heures (enseignement + stages) en France, elle dure beaucoup plus longtemps à l'étranger (4,5 ans et 7 200 heures d'enseignement et de stage en Irlande par exemple ; 4 ans et entre 4 000 et 6 700 heures de formation en Hollande, au Royaume-Uni et et en Grèce ; 3 ans de formation et entre 3 600 et 6 600 heures de formation en Italie, Espagne, Suède, Belgique, Allemagne, Autriche).

Du coup, l'instance internationale des diététiciens exige que la France se mette au diapason au plus vite (en augmentant le nombre d'heures d'enseignement et de stages, grâce à l'ajout d'une année de formation).

3) Il existe un terme apparenté : "diététiste". Il s'agit du nom donné à un type de médecine ancienne qui utilisait uniquement des méthodes diététiques pour traiter les maladies.


> Plus d'infos sur ce métier

Pour en savoir plus, nous vous invitons à visiter le site Internet de l'Association française des diététiciens nutritionnistes.


Découvrez également notre article sur les nutritionnistes en cliquant ici.


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Photo portrait de l'auteur Sandra Maribaux
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